Un souffle de Printemps

Récemment le début

Le texte de Marie Tavera et les images de Claude Baudin se croisent et se dévisagent dans la lumière et la transparence. Après Prédations, livre d’automne, de forêts et de traces, le livre explore le ciel et le sec, à la poursuite du vol des hirondelles et de la douceur des peaux.

souffle dans notre cou le calcaire immobile
le bord comme surface
pelage du mur où souffle

le souffle se retient comme l’exhalaison

dans la durée du temps s’inscrit le territoire
[ où longe notre vie

le jeu des hirondelles
la forêt recommence

Texte Marie Tavera
Estampe numérique de Claude Baudin

Récemment le début est le sixième titre de la collection « Poésie/pincée/pliée ».
Voici quelques pages du livre à feuilleter :

Il comporte trois estampes numériques de Claude Baudin, imprimées avec des encres pigmentaires sur papier japon Hahnemuhle, puis collées sur BFK Rives 250g.
Le texte est imprimé sur BFK Rives 180g.Les pinces de reliure en papier aquarelle 638 g de Windsor et Newton sont décorées en cyanotype.

Il est vendu au prix de 50 euros.
Vous pouvez le commander en téléchargeant le bon de commande.

Et profitez-en pour voir ou revoir « Prédations », ici

Un livre en automne

IN MEMORIAM
Michel Lac. Images de Claude Baudin.

Être tout petit, entrer dans le creux de la roche, alcôve, trou d’eau, bassin besogneux, grès blanchi par le vent. La peur des yeux, trou noir, ogive recouverte, emplâtre dans le bas-côté, la nef comme le nerf du lieu.

Ainsi commence In Memoriam.
Dans une lente montée vers le passé de l’Abbaye de Saint-Roman, rocher dressé au bord du Rhône, Michel Lac travaille la langue du lieu, accrochant les mots aux failles de la pierre, pour faire surgir la longue procession des reclus qui y ont laissé leur vie. Le poète Werner Lambersy avait lu ce texte, voici comment il en parlait :
«On a l’impression de voir passer l’histoire du monde à travers l’histoire du lieu. Il y a un phénomène d’envoûtement par le poème, l’incantation, l’exorcisme.
Langue simple, assez musicale, sans effets recherchés. On finit par se confondre avec la tragédie et la beauté sévère de cet endroit (le texte) toujours mythique.
Un ton trouvé, gardé, justifié et bientôt inoubliable»

Pour ses images, Claude Baudin a cherché sur ses propres murs les traces du mythe.

Voici quelques pages à feuilleter…

Le livre est dès maintenant disponible. Vous pouvez le commander en utilisant le bon de commande :

AVATARS ET CHIMÈRES

UN nOUVEAU LIVRE D’ARTISTE –
Patricia Cros / Claude baudin.
Avril 2022

photo de Avatars et Chimères

Patricia Cros traque les chimères, en scientifique de l’imaginaire. Les guépards, les hiboux, les rats et autres objets cosmiques mettent les légendes en équation. Neuf avatars de la chimère parcourent le chaos, l’évolution des espèces, les étoiles noires et les fonctions linéaires, en jouant ironiquement le vocabulaire des sciences comme pousse au rêve.

Avatars sur lesquels Claude Baudin a engendré ses propres chimères, dans un bleu implacable, pour aider les lecteurs à se perdre.

Description :
44 pages avec vignettes décoratives en pages de texte. Quatre tirages cyanotypes originaux de Claude Baudin sur papier japon collés sur papier aquarelle 300g. Tirage des textes sur papier aquarelle Fabriano 200G, avec une imprimante jet d’encre pigmentaire. Couverture en semi emboîtage en papier aquarelle Fabriano 300g, avec vignette et titre en tirage cyanotype.
20×21 cm. Prix : 80 euros (ou 40 x 2)

Télécharger le bon de commande

Voir les premières pages…

MOLESKINE 40/44

Comptabilité et journal de Lucie Reverso, de l’exode à la Libération.

Le livre-objet Moleskine 40/44

Ce livre objet est né de la redécouverte d’un carnet de moleskine dans lequel ma grand-mère avait noté la comptabilité de la famille élargie entre 1938 et 1945. Le 10 juin 1940, la comptabilité s’interrompt pour faire place à un journal de l’exode dans lequel la famille est entraînée. Puis elle reprend. Mais à la fin du cahier, une longue lettre adressée à sa mère reprend la forme du journal pour raconter la Libération de Paris, vue d’une ville de la proche banlieue.

Et malgré les roulements d’épaules et de tambour de certains dirigeants au printemps 2020, on verra que la pandémie et la guerre, ce n’est pas tout à fait la même chose…

D.BG.

Voici la transcription complète des deux récits, accompagnée de quelques fac simile des pages manuscrites:

Café de la Luz

Michel Lac.

Les poètes écrivent, se taisent, gueulent, voyagent, boivent, écoutent les voix, les vagues, les arbres, la musique. Ils ont des corps qu’ils soignent et maltraitent. Puis on les enterre.
Dans ce texte de 2005, Michel Lac confronte deux figures inclassables : celle de Fernando Pessoa (1888-1935) et celle de Bernard Manciet, (1923-2005), dans un Tombeau qui n’en n’est pas un, puisque ce sont les vivants qui en surgissent.
«Bernard connaissait la poésie de Fernando. Leur différence d’âge fit que Fernando ne lut jamais quoi que ce soit de Bernard de son vivant. Cela aurait pu contrarier vivement Fernando»
Le texte est dédié aussi à Ibrahim Ferrer Plana, le musicien du Buenavista social club.
Claude Baudin a cherché leurs ombres et leurs masques, côte à côte ou affrontés, pour accompagner le long chemin du leporello.

(bibliographie de Michel Lac)

Téléchargez le bon de commande

Le livre est un léporello de 13 feuillets de 25 x 14 cm, protégé par une couverture de cartonnette argentée qui ouvre une fenêtre sur le titre.
Il a été tiré en 20 exemplaires numérotés. Prix public 25 euros. ISBN : 978-2-491292-01-0