Des cadeaux pour la Baraque de Chantier

Il faut que nous partagions les marques d’amitié des auteurs de La Baraque de Chantier, marques d’amitié à la fois textuelles et littéraires.

Deux petites plaquettes carrées, sur vergé crème, de la collection « Côté de 2 » bilingue des Éditions Cadratin : Còbalt (2002) et Còrdoa enqüèra (2004), deux poèmes de Bernard Manciet. C’est le cadeau de Michel Lac


Les premières lignes de Còrdoa enqüèra:

La caïda de Còrdoa
Caïda qu’es d’ua citara
lò sòu fernís

la caïda de Cordòa
qu’es caïda d’un casau
aus dus flumes que se lo mian

la chute de Cordoue
c’est la chute d’une cithare
le sol en retentit

la chute de Cordoue
c’est la chute d’un jardin
les deux fleuves l’emportent

Mouvement Nuance

Une très belle exposition dans un lieu très beau. Visite un jour de soleil, avec les fenêtres encadrant le jardin.

Gravure, peinture et sculpture, sous les signatures de Guy Braun, Anne Mounic et Nathalie Croizet, au Château des Tourelles, 19 avenue de la Maréchale, 94420 Le Plessis-Trévise (jusqu’au 20 décembre 2021)

Suivez la visite virtuelle très bien faite sur le site de Guy Braun

Vous pouvez par ailleurs faire un tour ce week-end à l’exposition de l’atelier de gravure de Coupvray – avec de la Baraque de Chantier dedans…

Ce que j’aime, dit Iuri, c’est mettre des choses ensemble…

Du Mont Aiguille aux saisons confinées, j’ai bavardé avec Iuri, nous avons échangé des mails et des livres, après nous être croisés aux Créestives, pendant l’été 2019.
Voici un lien vers son site aux entrées multiples, à explorer comme on se balade (en cliquant sur l’image).

J’ai joué avec les titres de ses tout petits livres, ses petits carnets philosophiques du quotidien.

D.B.G.

Une lecture de l’Homme Insensé par Hervé Gasser

Hervé Gasser, un ami rencontré grâce aux échanges d’écritures permis par le grand réseau numérique, a aimé le travail de La Baraque de Chantier et le site Usage des livres usagés qui lui est associé.

Nos échanges de textes se sont concrétisés par l’envoi, de sa part, des Trois nouvelles de la bibliothèque. La première commence ainsi :

J’avais sept ou huit ans aux obsèques de mon grand père. On ne m’avait jamais dit ce qu’il faisait dans la vie. Je le demandai à mon père pendant la messe. Il se pencha vers moi et souffla : « Il travaillait au Ministère de la Santé, mais en vrai, il était écrivain ». Aussitôt, mon grand père devint une sorte d’agent double et la cérémonie prit une allure grandiose. La phrase de mon père résonne à chaque fois qu’on m’interroge sur le métier d’écrivain : elle m’évoque une activité plus vraie que les autres, mais secrète…

En réponse, je lui ai envoyé un exemplaire de L’homme insensé  , dont vous pouvez lire le texte ici , mais vous prendrez plaisir, comme moi, à entendre Hervé en faire une lecture précise et juste,

Merci à lui.

Profitez-en pour vous attarder sur son site, son travail vous plaira.
D.B.G.