Un livre d’artiste, vite !

Samedi 17 mai, au Mée sur Seine en Seine et Marne, la Baraque de Chantier anime pour l’association O Débi l’atelier Livre en Chantier, ou comment créer un livre d’artiste en 2 heures 30 ….

Comme ça, par exemple :

samedi 17 mai

Atelier « Livres en chantier : le livre d’artiste-express ».

animé par La Baraque de Chantier (Dominique Barberet Grandière et Claude Baudin)

Dans un esprit ludique et exploratoire, les participants sont invités à produire des textes et des images, puis à réunir les deux dans une forme inattendue. L’atelier est ouvert à tous, sans qu’il soit nécessaire de pratiquer habituellement ni l’écriture ni la création plastique.

Durée : 2 heures 30.

L’atelier sera suivi d’un moment d’échange sur les productions puis autour du travail de création et d’édition de La Baraque de Chantier, présenté en marge de l’atelier.

Lieu : 221 av. du Vercors, 77 350 Le Mée/Seine
14h00 à 17h30 
14h : accueil (café, thé), 14h30 : début de l’atelier 
Tarif : 5€ adhérents ô débi / 7 € non-adhérents

inscription obligatoire  odebi.ecriture@gmail.com 

L’EXPOSITION AU PRINTEMPS

Au Centre d’Art de l’Ancienne Synagogue, La Ferté sous Jouarre

Claude Baudin expose avec cinq autres artistes les week-end des 05 et 06 avril, et des 12 et 13 avril.
Le lieu est magnifique, les œuvres sont de qualité. L’association D’ART D’ART poursuit son fidèle compagnonnage avec les artistes, et défend tous les visages de l’art.

Il y aura quelques livres choisis de La Baraque de Chantier, en dialogue avec les images de Claude.

Le vernissage a lieu le vendredi 4 à partir de 19h.

Bruits de bottes…

Guy de Maupassant a publié «la Guerre» dans le numéro du 11 décembre 1883 du quotidien le Gil Blas, sous le pseudonyme de Maufrigneuse.
La France de la Troisième République commençait la guerre qu’elle allait mener en 1884 et 1885 dans le sud de la Chine, afin d’assurer et d’étendre le territoire colonial qui prendrait le nom d’Indochine Française. La République poursuivait la politique impérialiste en Asie du Sud-Est initiée par Napoléon III.
Le décès récent d’un légionnaire colonial, qui forgea sa haine de l’autre dans la première guerre d’Indochine au début des années cinquante du XXe siècle, nous rappelle que les guerres de conquête poussent leurs racines loin dans l’avenir et préparent le pire.
C’est la haine de la guerre, vue et vécue en 1870, qui porte ici la plume de Maupassant.
Nous avons choisi six fragments de son article qui sonnent très contemporain à nos oreilles. Ils sont accompagnés d’un commentaire photographique de Claude Baudin.
Le texte complet de «La Guerre» est reproduit dans un livret de huit pages à la fin du livre.

photo du livre

Ce livre a été fabriqué en quinze exemplaires en février 2025. Quatre images numériques de Claude Baudin et la reproduction N&B d’une aquarelle de D.B.G. accompagnent les extraits du texte de Guy de Maupassant. Les tirages photographiques sont réalisés sur papier Hahnemühle William Turner 190g et collés sur Velin d’Arches 250g. Typographie numérique, encres pigmentaires sur papier Velin d’arches 160g. Les pinces de reliure sont traitées en cyanotype par Claude Baudin sur papier Windsor et Newton 635g.Le cahier contenant le texte intégral de La Guerre est imprimé sur papier Newsprint 50g.

Prix : 50 euros

La guerre

Pour 2025

Chanson

Photographie de Claude Baudin

La mer était gelée
Au-dessus d’elle et dans l’écume
cent paroles nous regardaient
Tout autour ça bruissait de voix inaudibles

j’ai vu tomber les feuilles et j’ai vu couler l’eau
j’ai vu l’année passer

Dans l’ocre et dans le bleu,
Dans le hasard craquelé sur le mur
Dans le blanc sali du sol
où chaque tache devient fleur

j’ai vu tous les oiseaux se jeter vers le ciel
j’ai vu l’année passer

Dans la grisaille à peine émue
où flottaient les poissons
Sur la grève azurée
parcourue de fantômes

j’ai vu des pas anciens que le sable a gardés
j’ai vu l’année passer

le mur était dressé
derrière lui dans la poussière
mille figures nous appelaient
Tout autour ça vibrait de cris inaudibles

j’ai vu les murs tomber et j’ai vu monter l’ombre
j’ai vu l’année passer

Que le souffle du vent balaie les détritus dans le caniveau
que le solstice rallonge les jours et rosisse les joues du soleil
que le petit matin accueille les moineaux et les grives
que l’humanité se réveille dans l’abondance et dans le rire
que l’année vous soit bonne, qui que vous soyez.

Dominique Barberet Grandière — Décembre 2024

CREST 2024, des images…

Un beau salon, vraiment, dans ce lieu d’exposition magnifique créé dans une ancienne fabrique de pâtes alimentaires qui accueille toute l’année des artistes plasticiens.
Merci à toute l’équipe de bénévoles qui prend en charge l’organisation du salon et l’accueil des exposants.

Vous pouvez aller faire un tour sur le site de la galerie Espace Liberté pour suivre son activité.