Catégorie : Salons, Expositions, Marchés du livre

La 9ème édition de Multiples, salon de la petite édition d’artiste, aura lieu les 8 & 9 novembre 2014 à Morlaix. Le dossier de candidature que nous avions déposé en Juin auprès de l’association « Les moyens du Bord » qui organise cette manifestation – et beaucoup d’autres  (suivez le lien)- a été accepté. Nous serons donc présentes les 8 et 9 novembre. Du travail et des rencontres en perspective!

Nous présenterons bien sur Figures Fugitives, l’Index de l’Écaille et Confitures Noires. Pour l’instant, nous ne savons pas encore si l’exposition que nous avons proposée sera ou non présentée. Nous vous informerons dès que nous recevrons le détail des projets retenus.

Depuis cinq ans, au début du mois d’août, Claude Baudin accroche  ses photographies  à Plougrescant, dans les Côtes d’Armor, avec cinq autres artistes. Les six plasticiens, divers par leurs choix artistiques et par leurs techniques d’expression, sont réunis par leur lien avec les paysages, les habitants et les activités de la côte sauvage. L’exposition, construite à quatre reprises autour d’un thème lié au territoire de la commune, s’intitule cette fois « Champ Libre », laissant à chacun le loisir d’exposer ce qu’il désire présenter de son travail actuel.

Voici une des œuvres exposées cette année par les six artistes: Claude Baudin, Philippe Dessein, Léna Laurichesse, Maëlenn (voir L’oiseau Sablier), Xavier de Roquefeuil et Olga Verme.

Et puis un tour de l’exposition en compagnie d’étranges visiteuses…

Le sous-titre de l’exposition – Champs Livres – annonce la présence dans l’exposition des livres d’artiste d’Olga Verme  souvent sur des poèmes de Violeta Barrientos ( avec d’autres poètes aussi, voir le site d’Olga), et celle de labaraquedechantier.org, notre cabane d’édition et son petit dernier, l’Index de l’Écaille, qui réunit Claude Baudin et Philippe Dessein aux alentours de mes textes.

Editions Transignum:

labaraquedechantier.org

Le jeudi 7 août, nous organisons une soirée de Conversations autour de nos productions et de la notion de livre d’artiste.

Vous ne connaissez pas le marché aux livres de Plougrescant, organisé par l’Association CAEL? Non? C’est vrai? Dommage – pour vous. C’est un rendez-vous annuel, et de Guingamp à Plouaret, de Paimpol à Lannnion, c’est l’événement attendu du Trégorrois. Bon, j’exagère un brin. Mais je vous assure que ça vaut le déplacement.

Dès potron-minet, on voit arriver professionnels et particuliers chargés de caisses remplies de livres d’occasion – romans, beaux-livres, B.D., livres anciens, etc… – tandis que les auteurs invités – dont je fais partie, s’il vous plaît! – vont s’installer en rang d’oignons derrière leurs tables respectives.

A 9 heures tapantes, les visiteurs (1 euro l’entrée) souvent en famille, munis de cabas et autres sacs à dos, se précipitent dans les travées pour dénicher les bonnes affaires. Il y en a pour tout le monde et les prix défient toute concurrence.
Sans façons, enfants et adolescents piochent dans les caisses et s’installent pour bouquiner. Crêpes et cidre breton font partie de la fête – et jusqu’au soir j’ai vu circuler visiteurs et acheteurs.

Installée entre un éditeur et un romancier poète, j’étais là pour présenter les livres issus du travail avec Dominique depuis 1990 (dont il ne reste que peu d’exemplaires), et  pour exposer la maquette de « Figures Fugitives »,

en cours de réalisation au Moulin du Got, ainsi que pour diffuser le bulletin de souscription.

Le livre, que certains visiteurs ont plutôt nommé « portfolio » parce qu’il n’est pas relié et se présente sous forme de feuilles simples glissées dans des porte-feuilles, a été apprécié tant pour son contenu que pour sa typographie au plomb. J’ai parfois dû encourager les curieux à le feuilleter, quand, impressionnés par la qualité du papier, ils n’osaient pas y toucher.

Les échanges ont été divers et passionnants, avec beaucoup de questions sur la forme de notre collaboration. Emouvants, parfois, lorsqu’ils portaient sur le contenu du texte, dont les visiteurs ont perçu la modernité ancrée dans un texte ancien.

Quant aux cyanotypes, ils suscitent toujours le même étonnement, et j’ai fini par admettre, en regardant les gens les tourner dans tous les sens, que mes photos, si elles en ont un, n’ont en tous cas…ni haut, ni bas.

Claude Baudin, le 28 octobre 2013