Pour 2018

 

On a beau faire, un son trahit chaque mot — Traduire est en trop (Hubert Haddad) Photo Claude Baudin.

Où vont nos corps
mêlés aux corps des bêtes
mélangés aux cailloux
plissés par les montagnes
Où vont-ils,
bras serrés, yeux fermés?
Ils glissent avec les glaciers
vers la plaine inondée.
Depuis, tu tiens un caillou
dans ton œil.
(Dominique Barberet Grandière)

 

Vœux 2017

Claude Baudin (photogramme sur cyanotype, non révélé)

Dans le froid
devant nous
les pétales de l’année
à peine ouverte
Sous le filet d’eau
des minutes
elle deviendra bleue

Belle année 2017

Voeux 2016

La Baraque de Chantier vous présente ses meilleurs vœux pour 2016…

photo Claude Baudin
photo Claude Baudin

Ce n’était pas le bruit de la pendule ni celui des pas ni
     celui du moulin à café.
Le bruit quel était-il? Quel était-il?
L’escalier s’enfoncera-t-il toujours plus avant? Montera-
   t-il toujours plus haut?
Rêvons acceptons de rêver c’est le poème du jour qui
   commence.
                                                Robert Desnos