Un souffle de Printemps

Récemment le début

Le texte de Marie Tavera et les images de Claude Baudin se croisent et se dévisagent dans la lumière et la transparence. Après Prédations, livre d’automne, de forêts et de traces, le livre explore le ciel et le sec, à la poursuite du vol des hirondelles et de la douceur des peaux.

souffle dans notre cou le calcaire immobile
le bord comme surface
pelage du mur où souffle

le souffle se retient comme l’exhalaison

dans la durée du temps s’inscrit le territoire
[ où longe notre vie

le jeu des hirondelles
la forêt recommence

Texte Marie Tavera
Estampe numérique de Claude Baudin

Récemment le début est le sixième titre de la collection « Poésie/pincée/pliée ».
Voici quelques pages du livre à feuilleter :

Il comporte trois estampes numériques de Claude Baudin, imprimées avec des encres pigmentaires sur papier japon Hahnemuhle, puis collées sur BFK Rives 250g.
Le texte est imprimé sur BFK Rives 180g.Les pinces de reliure en papier aquarelle 638 g de Windsor et Newton sont décorées en cyanotype.

Il est vendu au prix de 50 euros.
Vous pouvez le commander en téléchargeant le bon de commande.

Et profitez-en pour voir ou revoir « Prédations », ici

Sous vos pieds, livre d’artiste.

Présenté pour la première fois au salon Multiples de Morlaix, voici « Sous vos pieds », un livre (presque) sans texte.

Nouveautes 2015-7982
Sous vos pieds. 2015

Depuis plusieurs années, Claude Baudin regarde à ses pieds et saisit avec son objectif ce qui lui saute aux yeux. Son travail consiste ensuite à produire une image qui, sans  toutefois sauter aux yeux du spectateur, lui permet d’accomplir le chemin qui va de l’informe au ressemblant. Pour y parvenir, elle modifie les rapports de luminosité entre les différentes parties de l’image. Elle utilise pour cela le monochrome, passant du noir et blanc argentique de la série Archéologies au bleu cru du cyanotype, assombri ou cuivré par les procédés de virage.

Archéologies-4
Archéologies-4

l'homme qui marche
l’homme qui marche

Il lui faut aussi modifier la perspective, troubler l’échelle du regard, opérer dans les données de la bande passante ou de l’asphalte un découpage qui permet de conduire le regard de l’insignifiant jusqu’au sujet photographique. Ainsi surgit, à la frontière entre l’image idiote (comme les caricatures de visages dans les craquelures du mur) et l’effort esthétique et signifiant, le fruit partageable de la paréidolie, dont les définitions comme les manifestations oscillent entre l’art et l’insane.

Le livre est enrichi par des interventions en linogravure, certaines directes (comme les empreintes de pied ou les textes que l’on peut voir sur l’image de tête), d’autres retravaillées en photographie cyanotypique à partir d’une reproduction. Ci-dessous, la version numérique d’une composition qui donne naissance au négatif du cyanotype contenu dans le livre.

frise homme qui marche-2

Description de l’ouvrage:
13 cyanotypes originaux de Claude Baudin  sur papier washi 80 grammes, contrecollés sur papier lokta contenant du Mitsumata, avec un texte de Dominique Barberet Grandière réalisé en linogravure. Couverture en papier népalais texturé. Reliure japonaise. Dimensions: 21×42 cm. 5 exemplaires numérotés de 1 à 5, et un exemplaire hors commerce.
Prix: 150 euros.